On estime qu’il y a plus de 100 start-ups médicales en Pologne, opérant dans divers domaines de la médecine, sport, bien être et nutrition. 53% des start-ups médicales travaillent dans des modèles B2B et B2C, 32% – uniquement en B2B et 6% uniquement en B2C. En matière de spécialisation, 50% des MedTechs polonaises développent des solutions de télémédecine, 40% de diagnostic, 35% de mHealth, 31% des dispositifs médicaux, 10% de l’impression 3D, 5% de la robotique et des logiciels.

Même si le développement dynamique de la télémédecine est observable et la pandémie de  la COVID-19 a encore renforcé cette tendance, les besoins sont toujours grands. Il s’agit d’un domaine très diversifié, car la télémédecine comprend des entreprises qui fabriquent des appareils de diagnostic très avancés, mais aussi celles qui offrent des services de consultation à distance très simples. Le paradoxe est que, jusqu’à présent, des services plus simples sont beaucoup plus utilisés que des produits super-innovants. D’autres domaines d’innovation médicale à fort potentiel de développement comprennent l’éducation, les plates-formes de services et les dispositifs médicaux numériques et non numériques.

En ce qui concerne la coopération entre les start-ups et les tiers, 89% déclarent une coopération avec des organisations médicales, 45% avec des entreprises et seulement 19% avec des institutions gouvernementales.

On estime que les hôpitaux polonais sont ouverts à l’innovation et emploient du personnel médical et administratif qui apprécie la valeur de l’innovation et participe à sa mise en œuvre. Les obstacles principaux sont la pénurie de personnel, médical et de soutien, et des financements insuffisants. Les start-ups peuvent augmenter leurs chances de parler aux décideurs des hôpitaux principalement en établissant une coopération avec de grandes organisations d’employeurs à l’échelle nationale, en particulier avec la Fédération polonaise des hôpitaux et l’Association des employeurs de Pologne.